NOU 01 Soir d’automne de Hang Ying , Ed. Panda, 1990 Recueil de nouvelles : Soir d’automne raconte la vie de personnes âgées qui se retrouvent régulièrement dans un parc.
NOU 02 Coqs en contes, divers , Ed. Philippe Picquier, 2004
NOU 03 Celle qui dansait de Wang Meng , Ed. Bleu de Chine, 1983
On a voulu réunir dans ce florilège (1983-1991) dix nouvelles qui devraient mettre en lumière les multiples aspects du génie de Wang Meng ; le lecteur trouvera tour à tour dans ces pages, le lyrisme et la satire, l’humour et l’effusion, le sarcasme (à l’égard des puissants) aussi bien que la tendresse (à l’égard des humbles). Avec le premier récit, c’est un échantillon des souvenirs émus que Wang Meng a rapportés de son exil ouighour, qu’on trouvera : » Quand le ciel était bleu, le temps ensoleillé, à travers le jus de raisin des bouteilles toujours suspendues, je regardais au loin les Tianshan couronnées de neige, et j’y voyais un monde irréel, plein de charmes et de mystères « . Puis se succéderont, tantôt jubilatoires, tantôt nostalgiques, tendres tantôt et tantôt ludiques, de courtes nouvelles où se donnent libre cours la joie d’écrire, la grande fête aux mots : » Sur un char à bœufs, traversa moissons à foison, chaumes au chômage, cannelés de canaux ou torturés de tertres, si chaotiquement cahoté que le cul, cacatapulté, lui cuicuisait. Chevauchant un cheval, ou mieux encore, chameauchant un chameau, traversa le Gobi… « . Biographie de l’auteur
NOU 04 Les cinq yuans de Shi Shuqing , Ed. Chine en poche, 2001 Une vieille femme est morte et c’est jour de grand deuil dans ce pauvre village Hui, où l’on est musulman. Une voisine étouffe de chagrin : elle a perdu une amie et, avec elle, les cinq yuans qu’elle lui avait prêtés… Le vent impitoyable balaie la terre aride du cimetière et les fronts prosternés de ces Hui aussi dignes qu’ils sont pauvres. Biographie de l’auteur
NOU 05 Treize récits chinois 1918-1949, divers , Ed. Picquier poche, 1970
NOU 06 La chaise dans le corridor de Lin Bai , Ed. Bleu de Chine, 2006
Au fil de trois nouvelles, l’auteur suit un parcours initiatique, entre onirisme et nostalgie, qui la mène d’une vieille bâtisse abandonnée aux échos et aux vents aux profondeurs maléfiques d’une forêt subtropicale. Le fantôme de Zhu Liang la belle marche aux côtés d’un chien blanc édenté par sa maîtresse. Lin Bai songe à ses amants évanouis. La disparition d’une actrice aiguise la soif de racontars d’un petit village. Ici, les couleurs les plus flamboyantes illuminent de vieilles photographies jaunies. Là, l’humour adoucit les drames mais ne peut rien contre l’incongruité de la vie. Ici encore, les souvenirs fusent comme des coups de poignards dans un fourmillement de figures dramatiques ou veules, attendrissantes ou médiocres. Le style de Lin Bai surprend tout d’abord par sa maîtrise absolue de la chronologie, en particulier des flash-back. «La chaise dans le corridor» est un modèle de narration a posteriori. «Ceux qui s’aiment ne se séparent jamais», sous son air de patchwork de souvenirs, constitue une réflexion profonde et virtuose sur l’étrangeté du monde et l’ambivalence des êtres. «Midi» nous entraîne dans les couloirs du temps pour assister à l’éveil des sens d’une petite fille au travers de la figure sensuelle et magique d’une actrice d’opéra mystérieusement disparue. Mais ces nouvelles se distinguent surtout par la toute-puissance du surnaturel, qui fait surgir en un souffle les ombres d’un passé mort «comme un chat sournois, les yeux grands ouverts, à l’affût dans l’obscurité.» Les personnages chez Lin Bai sont en conflit avec un quotidien morne, conflits qui se déroulent dans le monde des femmes, avec une violence personnelle insoutenable.
NOU 07 Eté strident de Ling Xi , Ed. Actes Sud, 200
Trois longs récits dans lesquels se mêlent la Chine des années 1980, celle de l’enfance des trentenaires, et l’Occident qu’ils découvrent aujourd’hui. Lucidité, humour, colère et onirisme marquent ce premier livre écrit en français par une jeune Chinoise installée en France depuis 1998. Trois histoires sous le signe de la vie dans l’entre-deux-mondes, cet ailleurs où dérive l’imaginaire des Chinois vivant, à Paris comme à Shanghai, à l’heure des grandes mutations. |