里摩日 - 中国协会

Auteur/autrice : Marc (Page 2 of 4)

Lire à Limoges 1-2-3 avril 2016

stand lire à Limoges 2016

Visite du Maire de Limoges, avec le Président de Limousin Chine

 

Luce et Bernard

Josette, Roger et William CHAN TAT CHUEN

William Chan dédicace son ouvrage « Canard laqué, canard au sang »

Luce, Marc et William

Lire à Limoges 2015

  

Visite du Maire de Limoges

 

Monsieur et Madame SUN

Monsieur Sun et Chun-Liang YEH  co directeur des Editions HongFei Cultures

Chun-Liang YEH  co directeur des Editions HongFei Cultures

reportage et photos Marc Sautivet

Conférence de Pascal Vatinel 23 mars 2016

Confucius, un chinois au sommet de l’humanisme

En quoi serait-il devenu un être essentiel de l’humanité ?

  

CONFUCIUS, emblème d’une pensée humaniste

 

Le sinologue Pascal Vatinel a proposé de nouvelles clés de lecture pour éclairer le public  sur le parcours de ce chinois

 

le public trop nombreux pour la salle des conférences de la BFM de Limoges,

a suivi cette conférence par vidéo extérieure à la salle.

reportage, photos Marc Sautivet

Boire et manger en Chine

William Chan Tat Chuen  lors de la conférence le 27 janvier 2017

annonce Infomagazine

publication dans infomagazine n°1579

 William Chan

William Chan Tat Chuen

 la salle

La salle lors de la conférence

 Livre dédicacé par Wiiliam Chan – canard laqué : canard au sang

dialogue culturel entre les cuisines chinoise et française

Editions de l’Epure

Nouvel an chinois 2017 – année du Coq de feu

set de table de Limousin Chine, création de Josette et cocktail chinois

 

le buffet varié et cuisson vapeur

le personnel du King Long et Madame Sun en compagnie de la famille Denis

une partie des convives

Josette installe les tables dans la bonne humeur

le Président de limousin Chine lors de son mot de bienvenue, en compagnie de M. Amrouche conseiller municipal délégué

on est attentif … le Président et la Vice Présidente  lèvent leur verre au nouvel an chinois, année du coq de feu

Reportage de Bernard Denis et Odile Sautivet

L’ORIGINE ET L’HISTOIRE DU THE…

Légendes et autres contes pour arriver à l’histoire….

Petites histoires…

Les origines de la culture du thé en Chine se perdent dans la nuit des temps. La place prépondérante que ce breuvage n’allait pas tarder à prendre dans tous les aspects de la vie chinoise est sans doute pour beaucoup dans la multiplication des légendes entourant sa découverte.

Une des plus célèbres de ces légendes attribue la découverte du thé à l’un des trois souverains mythiques de Chine, l’Empereur Chen Nung, père de l’agriculture et de la médecine, et sans doute cette filiation n’est-elle pas fortuite.

Quelques feuilles d’un arbuste sauvage tombèrent un jour dans le pot d’eau bouillante du dieu-empereur qui fut aussitôt charmé non seulement par le goût de cette infusion, mais par ses nombreux effets revigorants et bénéfiques.

Le thé était né.

Une autre légende, plus récente, attribue la découverte du thé à Bodhidharma, un moine indien qui introduisit la forme Zen du boudhisme en Chine.

Adepte de la méditation, le moine se laissa cependant surprendre par le sommeil. Son courroux fut tel face à cette faiblesse indigne, qu’à son réveil il se trancha les paupières et les jeta. Quelques temps plus tard, à l’endroit même où Bodhidharma avait jeté ses paupières, deux petits arbustes avaient poussé ; il en cueillit quelques feuilles dont il fit une infusion, et fut enchanté de découvrir que celle-ci avait un effet bénéfique contre le sommeil.

Dès lors, la consommation de thé devint essentielle pour les moines boudhistes, car elle leur permettait de méditer pendant de longues heures tout en restant éveillés.

 

Générali…Thés

Le thé est originaire d’une région du monde qui va du triangle d’or, des montagnes du Yunnan à la région d’Assam en Inde. Les plus vieux plants de thé, selon les recherches, proviendraient du Yunnan et seraient les plants de Pu Er.

Les premiers écrits remontent à la dynastie Han dans le Shen Nong Ben Ciao Yin.

L’art du thé (production et dégustation) apparaît sous la dynastie Tang avec l’ouvrage de Lu Yu (733-804) : Cha Jing. Lu Yu qui était un moine bouddhiste, en plus de la dégustation donne un caractère spirituel au thé.

C’est sous la dynastie Song (960-1279) que le thé chinois ainsi que son mode de préparation (Cha Do) est exporté au Japon. L’empereur Hui Zhong préconisait de réduire le thé vert en poudre : aujourd’hui, Ma Cha au Japon.

Sous la dynastie Ming (1368-1644), le premier empereur supprime l’étape finale du moulage (galette). Le thé est ainsi conditionné en vrac. L’apparition de la production de thé à Taiwan date de cette époque.

Le Zhong ainsi que la théière de Yi Xing apparaissent sous cette dynastie.

 

Club Mah jong

MahJong1

Le Club reprendra ses activités le 14 octobre 2021

séances de 14 à 16h le deuxième jeudi

et le quatrième samedi de chaque mois

chez Jacqueline Couillaut 47 chemin de villageas 87270 Couzeix

tel de Jacqueline 05 55 39 30 03

être à jour de son adhésion à Limousin Chine, pas de frais supplémentaires.

le jeu et les fiches sont mis à disposition par l’association.

animatrice:  Françoise CHEMINAUD  05 55 86 97 02

+ toutes les anciennes joueuses

Les dates peuvent être modifiées par le groupe, à la séance précédente. 

en janvier 2022 jeudi 13 et samedi 29

en février 2022 jeudi 10 et samedi 26

en mars 2022 jeudi 10 et samedi 26

en avril 2022 jeudi 14 et samedi 23

en mai 2022 jeudi 12 et samedi 28

en juin 2022 jeudi 9 et samedi 26

renseignements:    Josette au  05 87 41 58 25

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LES DIFFÉRENTS TYPES DE THÉS…

Des crus qui varient, selon leurs « terroirs » comme les bons vins….

 

 

 

 

 

La plante

De la famille des théacés, c’est un Camellia de l’espèce sinensis (Chine). Deux variétés sont aujourd’hui cultivées : le Sinensis et l’Assanmica (plutôt d’Inde).

Cependant le Camellia Sinensis est une variété de montagne qui contient plus de composés aromatiques et est moins robuste donc moins productif que l’Assamica. Il  existe ensuite des sous variétés qui sont souvent des écotypes (variétés qui s’adaptent et se transforment avec le milieu). L’âge du théier est important car plus il est vieux et plus le théier développe de complexités aromatiques. Certains arbres à Pu Er sont plusieurs fois centenaires. Le tronc du plus vieil arbre à Pu Er a un diamètre égal à une ronde de 8 hommes. La durée de vie d’un théier est de 50 ans cependant, car cela dépend de la fréquence des récoltes. Pour la culture, on le taille à 1,20 m de haut pour faciliter la récolte alors qu’à l’état sauvage, il peut atteindre 6 m.

 

Le terroir

Le thé pousse dans les régions tropicales et subtropicales. Il préfère un climat chaud et humide. L’altitude est un facteur important car les journées sont ensoleillées et chaudes, et les nuits sont fraîches et humides : Cela fixe et concentre les arômes.Quand un théier est exposé à moins de 11 à 12h de soleil par jour, il entre en phase de «sommeil». Il fonctionne alors au ralenti, on ne fait donc pas de récolte durant cette période. Ensuite dès qu’il y a un ensoleillement correct, au printemps, le théier repousse. Cela donne, dès cette première récolte, des composés aromatiques caractéristiques qui donnent un goût typique. Ce goût n’est pas retrouvé dans les récoltes suivantes. (Chine, Japon et Inde sont les pays les plus réputés pour leur récolte de printemps.)

  

Le sol

Les sols acides plutôt riches en sable, bien drainés car humides et avec un grand taux d’humus, sont les sols idéaux. (analogie avec les sol de la Vuel ta Abajo à Cuba pour les cigares)

  

La cueillette

Les jeunes pousses vertes jades doivent être récoltées. Elles sont riches en arômes et pauvres en amertume. Sur une récolte de bonne qualité, on ne récolte que le bourgeon et les 2 premières feuilles (pour les thés verts et Oolong). Sur une récolte de thé de bonne qualité, on ne récolte que les bourgeons (thés blancs). Pour un kilo de thé vert sec, il faut 6 kg de thé frais, soit 12000 pousses, chacune cueillie à la main…

           

 

Types de thés et étapes

Thé blanc : Flétrissage (2 à 3 jours) et séchage court (10 minutes)
Thé vert : Fixation à haute température sèche (thé vert chinois) ou humide (thé vert japonais avec le goût caractéristique d’algue). Boulage ou mise en forme (en aiguilles pour le Long Jing). Séchage de 20 minutes
Thé Jaune : Fixation humide sous couvert, légère oxydation, boulage, séchage. (le thé jaune est un thé blanc légèrement oxydé)
Thé rouge : flétrissage lent (plusieurs heures parfois), boulage, oxydation variable, séchage.
Thé bleu vert : flétrissage, boulage et oxydation légère, séchage, puis torréfaction pour faire ressortir des notes cuites ou grillées. 
Thé noir : fixation, boulage après l’oxydation, compressage, affinage en cave, séchage définitif pour diminuer fortement ou stopper l’affinage.

 

 

Vocabulaire de dégustation (en occident)

– notes animales : cuir, étable, fauve

– notes sous bois : cèdre, santal, sciure

– notes : foin, tabac, paille

– notes cuites : caramel, fumé ou grillé

– notes épicées : rechercher l’épice (ne pas confondre avec piquant)

– notes florales : jasmin, muguet, jacinthe, rose…

– notes fruitées : fruits frais, rouges, exotiques…

– notes agrumes

– notes marines : iode, algue, poisson

– notes végétales

– notes lactées

 
Remarque
On distingue comme dans la dégustation des cigares, des notes de tête (rapide : 1 à 2 secondes), de cœur (4 à 5 secondes) et de fond (plus de 7 secondes) mais quand même présentes presque dès le début (1 à 2 secondes). Amer (Ku) et doux (Gan) doivent être équilibrés.
L’amertume doit laisser place à la douceur et non le contraire. Aspect de la feuille sèche : soyeuse, duveteuse, brillante (thé vert), poussiéreuse (mauvais Pu Er), rêche, cassante (trop sèche), souple…aspect et nature de la liqueur : astringente, piquante, pure, dense, grasse, huileuse (Pu Er), lisse, ronde, moelleuse, métallique, forte, veloutée…Ce sont des concepts indépendants du goût.

 

 

Les grands noms du thé chinois

– Bai Hao Yin Zhen : vient du Fujian, thé blanc, prestigieux. 

– Bai Mu Dan : vient du Fujian, thé blanc. 

– Bi Luo Chun : thé vert, assez amer, présence de quelques bourgeons dans les bonnes récoltes.

– Gu Zhu Zi Sun : thé vert de la province du Zhejiang

– Tie Guan Yin : thé wulong du Fujian. les meilleurs viennent de An Xi. 

Long jing de Hangzhou

 

– Feng Huang Dan Qong : thé très rare s’il est vrai.

– Wulong du Guangdong de la montagne

– Feng Huang. Il pousse sur des vieux arbres centenaires, très aromatisé et agréable.

– Wu Yi Da Hong Pao : thé rarissime, quasi inaccessible. Wulong du Fujian de la montagne Wu Yi.

– Qi Men : thé rouge de Chine, commun.

– Pu Er : thé noir ou rouge, cru ou cuit, provenant du Yunnan

– Long Jing : thé vert du Zhejiang, les meilleurs viennent du Shi Feng.

 

 

l’Art du Thé en Chine 工夫茶

LE GONG FU CHA…

 

ou l’Art du Thé en Chine 工夫茶

 

 

 

 

Introduction

 

L’art du thé prend naissance dans le Cha Jing ( 茶經 ) écrit par Lu Yu ( 陆羽 ) dans les années 760 – 780. Ce traité comporte 10 chapitres, relatant entre autres, les origines du thé, sa méthode de production, de fabrication, de conservation, de préparation, de dégustation…

Cet ouvrage est suffisamment complet pour parler de notion de Gong Fu Cha à proprement dite. Le Gong Fu Cha n’est pas une cérémonie de thé comme le Cha No Yu ( 茶の湯 ) au Japon, où tout est codifié, tout est très ritualisé et où il n’existe qu’une voie pour préparer le thé à l’ancienne manière : Cha Do ( 茶道) . Le Gong Fu Cha est l’art de préparation avec application. On peut parler d’art martial.

 

Matériel

Le Gong Fu Cha nécessite un matériel adéquat :

  1) le service à thé : composé de plusieurs pièces en porcelaine, il doit comprendre : 

  • zhōng 盅: composé d’une sous-coupe, d’une coupe, et d’un couvercle, il permet l’infusion du thé. 
  • cháhǎi 茶海 : cruche en forme de pot rond avec un bec, utilisée pour recevoir le thé infusé. 
  • chábēi 茶杯 : petite tasse utilisée pour boire le thé. il existe aussi une autre tasse haute et étroite pour sentir les vapeurs de thé : wénxiāngbēi 聞香杯. Cette tasse fut introduite dans le Gong Fu Cha à partir de la dynastie Qing.
  • chálòu 茶漏 : passoire pour filtrer les petits débris de thé.


2) les ustensiles :

  • cházé 茶則 : cuillère pour prendre le thé dans la boîte à thé cháguàn 茶罐
  • cháchí 茶匙 : pointe pour nettoyer la théière du reste de thé 

Ces ustensiles sont généralement en bois dont la nature et la qualité peuvent varier. il existe 3 autres ustensiles: la pince pour prendre les tasses à déguster, un entonnoir et une pousse pour verser le thé dans la théière plus facilement.

 

Le pinceauIl apparaît à partir de la dynastie Qing et sert à essuyer la théière. il n’est pas forcément utilisé lors du Gong Fu Cha.

Le plateau chápán 茶盤 plateau servant à recueillir l’eau. Il en existe de toutes les formes, de toutes les tailles, de toutes les matières… 

La serviettechájīn 茶巾 : utilisée pour essuyer le dessous de la théière, pour poser les ustensiles ou encore pour essuyer les éclaboussures d’eau.

La bouilloirezhǔshuǐqì 煮水器 : bouilloire utilisée pour chauffer l’eau. Elle doit être en grès ou en terre avec un réchaud à alcool ou encore à charbon. On trouve aujourd’hui dans les maisons de thé en Chine, des bouilloires à induction, plus pratique.

La théière : cháhú 茶壺 : L’élément principal dans le Gong Fu Cha si celui-ci n’est pas fait en zhōng 盅. il existe des dizaines de milliers de théières, toutes aussi différentes les unes des autres. La forme, la couleur, la taille, le poids varient en fonction des potiers. Les meilleurs théières sont faites avec la terre de Yi Xing, Yíxìng shā 宜興砂 situé dans le Jiāngsū 江蘇.

L’eau : composé présent à 99,9% dans l’infusion, une eau de bonne qualité doit être choisie pour altérer le moins possible le thé et ses arômes. En France, l’eau de Volvic est adéquate pour réaliser le Gong Fu Cha.

Le thé : ingrédient indispensable pour le Gong Fu Cha, certains doivent être fait en zhōng 盅, d’autres peuvent être fait en théière.

                    

 

Les paramètres

Deux paramètres entrent en ligne de compte dans l’exécution du Gong Fu Cha : Le paramètre matériel et le paramètre humain, ceux-ci comportant à leur tour d’autres facteurs. Ce sont ces paramètres qui, étudiés et choisis avec connaissance, pratique et expérience donneront un bon thé. 

  1) Paramètre matériel :

  • Le choix d’une eau, comme dit précédemment, est important pour pratiquer le Gong Fu Cha. elle doit être la plus faiblement minéralisée possible et provenir d’une source de montagne si possible. La source choisie donne une eau plus ou moins «chargée» au niveau énergétique. On l’appelle le qi dans le concept énergétique chinois.
  • Le type de bouilloire est un paramètre moins important mais néanmoins non négligeable en ce qui concerne l’inertie calorifique de l’eau : une bouilloire en terre chauffée au charbon s’avère le meilleur choix mais est peu pratique. Une bouilloire en métal chauffée par induction est très pratique car rapide et simple d’utilisation mais l’inertie
    calorifique de l’eau est quasi nulle. 
  • le zhōng 盅 en porcelaine d’épaisseur variable doit avoir un rapport table d’air / table d’eau approprié lorsque que le thé infuse : rapport entre eau et thé contenu dans le zhōng et l’air emprisonné sous le couvercle du zhōng. Si celui-ci n’est pas adapté à chaque type de thé, le thé peut ne pas dévoiler tous ses arômes.
  • Le choix d’une théière cháhú 茶壺 pour chaque type de thé est important. Le choix d’une forme de théière pour un type de thé donné l’est d’autant plus. Au fil des infusions, la théière va se culotter, la terre va se charger en tanins, pour que, infusions après infusions, la théière rende au mieux les arômes du thé. On dit qu’il faut 1000 infusions pour culotter une théière…
  • Le thé, en lui-même, est un paramètre. Chaque type de thé contient plusieurs noms de thé venant de lieux différents. Et pour chaque thé, il y a plusieurs gammes, plusieurs qualités de thé, variants non seulement en fonction de l’année de production, mais aussi en fonction du site et de la période de récolte. Pour avoir une idée du monde du thé, on peut le comparer au monde du vin en France, ou encore au monde du cigare à Cuba. On dit qu’une vie n’est pas suffisante pour connaître parfaitement le monde du thé…

 

  

  2) Paramètre humain :

Le Gong Fu Cha nécessite une connaissance approfondie du monde du thé : elle doit comprendre au minimum les paramètres évoqués précédemment. La façon la plus juste, pour apprendre est la transmission du savoir de maître à disciple, comme dans les arts martiaux chinois, car lire des livres apporte certes une connaissance théorique mais c’est oublier l’essence même du Gong Fu : La pratique. Il existe encore de nos jours des maîtres enseignants à des disciples comme dans l’ancien temps… Un proverbe dit : «un élève peut passer 3 ans à chercher un bon maître, un bon maître peut passer 3 ans à tester un élève

Lorsque les connaissances et l’apprentissage sont suffisants, on peut alors commencer à s’entraîner à faire le Gong Fu Cha, non pas pratiquer le Gong Fu Cha. On dit qu’il faut 10 années d’entraînement avant de commencer à pratiquer. Pendant ces 10 ans, que fait-on ? 

Voici ce qui nous amène aux paramètres humains :

Ils sont liés à la connaissance ou la non-connaissance des paramètres matériels, à l’enseignement reçu par le maître de thé et à l’entraînement du disciple. Ces paramètres ne sont qu’une approche théorique, ici et maintenant… Il est donc nécessaire de garder à l’esprit
qu’ils n’existent que dans la pratique du Gong Fu Cha.

On peut donc en évoquer quelques-uns, pour ensuite les transposer pendant le Gong Fu Cha.

  • savoir choisir l’eau
  • savoir choisir telle ou telle porcelaine
  • savoir choisir la théière ou le zhong
  • savoir choisir le type de théière
  • savoir choisir un bon thé
  • température de l’eau : est-elle trop chaude ? est-elle trop froide ?
  • savoir doser la quantité de thé dans le zhong ou la théière
  • savoir déterminer le temps d’infusion du thé
  • savoir déterminer le temps entre chaque infusion de thé
  • savoir boire le thé

En 3 gorgées, ni trop chaud ni trop froid, en le gardant en bouche pour en déterminer les différents arômes, distinguer les différences entre les infusions. Reconnaître un type de thé à sa feuille, à l’odeur, à la couleur de l’infusion, deviner la provenance du thé, de quelle région, de quelle montagne, deviner l’année de récolte du thé, la saison de récolte du thé, deviner à quelle infusion nous sommes dans le Gong Fu Cha…

  • savoir si le thé donnera encore des arômes à la prochaine.
  • savoir choisir un bon thé savoir continuer ou arrêter le Gong Fu Cha…

 

Le lieu, les personnes qui dégustent le thé, celui qui prépare le Gong Fu Cha entrent aussi en ligne de compte. Il est nécessaire d’être dans un lieu calme, tranquille pour apprécier le thé, à l’écart de la vie quotidienne. On est alors dans l’ici et le maintenant. 

    Enfin, pour avoir le Shen 神, l’esprit, il faut avoir le Qi 氣, l’énergie.

    Pour avoir le Qi,  il faut l’intention, le Yi 意.

    Pour avoir le Yi, il faut avoir le Xin 心, le cœur, et le Jing 精, l’essence.

    Cela détermine, le Shen du Gong Fu Cha, l’esprit qui ouvre à la voie du thé.

Sans Xin  ni Jing, pas de Yi. Sans Yi, pas de Qi. Sans Qi, aucun Shen…


Les étapes du Gong Fu Cha
   Voici un petit descriptif du déroulement du Gong fu cha :

   Après un descriptif du matériel, l’hôte présente le thé et le fait sentir aux invités.

  • 洗壶 (xi hu): laver la théière
  • 洗茶 (xi cha): rincer le thé. c’est la première infusion, elle sert aussi à chauffer la porcelaine mais elle n’est pas bue.
  • 喝茶 (he cha): boire le thé. c’est la deuxième infusion. L’hôte invite à déguster le thé. 
  • Les infusions se suivent ensuite. 
    Lorsqu’un invité souhaite arrêter la dégustation, il retourne sa tasse sur le plateau.

 

CLINS D’OEIL…

Regards sur la place du thé en Chine encore aujourd’hui….

 

 

 

 

GALERIE PHOTO

 

Maison de Thé à Zhouzhuang

 

          

Échoppes chinoises…

 

ET POUR EN SAVOIR PLUS…

 Liens et ouvrages à ne pas manquer….

 

 

Bibliographie 


50 vues peintes à la gouache sur soie qui illustrent toutes les étapes de la culture et de la production du thé en Chine, dans le premier tiers du XVIIIème  siècle, depuis le choix des plants, dans les monts de la province du Fujian jusqu’à l’exportation vers l’occident, via Canton.

 

Album chinois du XVIII siècle


Au salon de thé, on se côtoie, on se frôle, on s’éparpille et on revient à soi en une même unité de temps, d’espace et de lieu. L’individuel et le collectif, le rêve épouse la réalité, la chose se fige dans une éternité évanescente, l’évanescence prend des airs d’éternité. Ces poèmes (dont le « Poème au Thé » de Du Yu) sont illustrés de superbes peintures et de calligraphies.

 

Poèmes de Shi Bo

 Pour se régaler dans des théières directement issues du Yi xing : http://www.yixing.com/

           

 

 

Recette du stage de cuisine du 15 avril 2015

La Cuisine de Monsieur et Madame Sun

BOEUF sauté , à la « Shanghai »

Couper la viande de boeuf très finement, mettre un peu de sel, de poivre, 3 cuillérées de soja blanc

[le soja blanc, n’est pas de couleur blanc]

1 cuillérée de soja noir pour la couleur.

 

Bien mélanger, ajouter du sucre en poudre, du vinaigre, 1 sachet de levure chimique, la sauce huitre et bien remélanger.

Laisser reposer de 60 à 90 minutes.

 

Pendant ce temps, préparer les oignons, les couper et les faire sauter.

Faire cuire le tout dans une poêle ou un wok.

Moment convivial du stage

  bon appétit !

reportage photos de Marc Sautivet

Le YUNNAN 24 mars au 9 avril 2015

 Galerie de photos

Voyage associatif: Le YUNNAN 24 mars au 9 avril 2015

Photos de Marc Sautivet – publiées en mai 2015

Calligraphe au temple d’OR à Kunming          Les 3 pagodes de DALI         Marché ethnie Bai à Xizhou
 

     Parc du Dragon Noir à Lijiang

 

 

       Danses d’un groupe Naxis

 

 

Pictogrammes musée Dongba à Lijiang

 

     Forêt de pierres de Shilin       Forêt de pierres de Shilin         Forêt de pierres de Shilin
 

       Forêt de pierres de Shilin

 

      Forêt de pierres de Shilin

 

cages à oiseaux à Jianshui

 

pont du double dragon à Jianshui

 

maison ancienne à Jianshui

 

      réservoir d’eau à Jianshui

                  décorations de porte à Jianshui                   décorations de porte à Jianshui
 

 repas chez cette habitante de Jianshui

 

    une porte ronde …

 

 panneaux porte de Wenmiao à Jianshui

 

  décoration temple de Wenmiao

 

 musiciens porte temple de Confucius

 

  temple de Confucius à Jianshui

 

   statue de Confucius à Jianshui

 

  marché au bord de la route

 

  près de Yuanyang

 

 on fume après les travaux des champs

     MARCHE DE YUANYANG

 

 marchande de volaille, Yuanyang

 

  bouchère, Yuanyang

 

  marchande de légumes, Yuanyang

 

   marchande de canne à sucre

 

   marchande de tuniques

 

on papote sur le marché de Yuanyang

                

  travail des femmes, et des enfants …

 

  enfants sortie de l’école

 

  rizières, vue générale, à Yuanyang

 

  riziéres en eau, Yuanyang

 

  riziéres en eau, Yuanyang

 

  riziéres en eau, Yuanyang

 

   riziéres en eau, Yuanyang

 

   riziéres en eau, Yuanyang

 

   riziéres en eau, Yuanyang

 

   riziéres en eau, Yuanyang

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Conférence de Pascal Vatinel 25 novembre 2014

La calligraphie arcane de la pensée chinoise traditionnelle.

le conférencier Pascal Vatinel

des schémas clairs …

… et pédagogiques

 

… un public attentif

une conclusion pour notre réflexion personnelle

signature d’ouvrages par Pascal Vatinel

reportage photo Marc Sautivet

Recettes du stage de cuisine du 23 avril 2014

La Cuisine de Monsieur et Madame Sun

SOUPE de SHANGHAI

 

Préparer un bouillon de poulet.

Ajouter du poulet cuit coupé en lamelles, des pousses de bambou de Chine en petits morceaux, des champignons noirs et du poireau haché menu.

Après une cuisson de 10 à 15 minutes, ajouter selon votre goût, quelques cuillères de soja ou sauce huitre du vinaigre noir de riz 2 cuillères de sucre, un peu de maïzena délayée dans de l’eau + 2 œufs battus.

Laisser cuire 5 à 10 minutes supplémentaires. Servir.

                   

BOULETTES façon Shanghai (cuisson vapeur)

Farce :

porc haché avec du saucisson fumé. Faire tremper les champignons noirs. Égoutter et couper en menus morceaux. Ajouter sauce noire de soja + un peu de sucre et très peu d’huile, un peu de gingembre et des crevettes séchées. Faire du riz gluant : cuisson 6 heures.
On en trouve du tout fait à Thoune Asia (05 55 35 81 06 place de Beaubreuil, derrière Conforama).
Mélanger tous ces ingrédients.
Pâte :
200g de farine + 100g d’eau tiède + sel. Bien malaxer. Laisser reposer 10 minutes. Passer la pâte au
laminoir pour faire des bandes. Couper une largeur de 15 cm pour faire une aumônière. Remplir de farce et resserrer le haut.Badigeonner le fond de l’aumônière  avec de l’huile avant de mettre dans le cuit-vapeur.

Couper 300g de filets de poulet dans le sens de la longueur, puis découper en petits carrés.

   

Cuisson environ 7 à 8 minutes pour 20 aumônières.

les aumônières prêtes à cuir

le cuit-vapeur

 

 

 

 

 

Déguster avec du soja noir si vous le désirez.

 

CRÊPES Hutong ciboule ou poireau.

Pâte quantité à adapter selon le nombre de personnes.

Faire 2 sortes de pâtes avec de la farine type 55.

750g de farine + 600g d’eau très chaude + sel. Malaxer. Obtenir une boule.

350g farine + 280g d’eau froide + sel. Malaxer jusqu’à obtenir une boule.

Laisser reposer les 2 pâtes.

Pendant ce temps, hacher le poireau (ou la ciboule) très, très fin.

Ajouter de l’huile et du beurre chaud + sel. Bien mélanger.

Mélanger les 2 pâtes en malaxant vigoureusement.

Laisser reposer 10 minutes.  Couper la pâte en 5 morceaux.

Prendre une part, l’aplatir au rouleau pour arriver à 3 cm d’épaisseur. Huiler la pâte, verser le poireau haché sans en mettre sur les bords.

     

Rouler cette pâte jusqu’au milieu en évitant l’entrée d’air.

Rouler de l’autre coté pour rejoindre la première partie.  Enduire d’huile avec le pinceau. Retourner et faire une boule  Laisser reposer 5 minutes.

Aplatir la boule  au rouleau.  Mettre dans la poêle en recouvrant pendant 10 minutes

Verser un peu d’eau.

Mettre la crêpe dans un plat et découper en morceaux.

Déguster avec éventuellement du soja.

les crêpes hutong sont prêtes.


BON APPÉTIT

( Prises de notes Odile Sautivet – reportage photographique Marc Sautivet)

Lire à LIMOGES 4-5-6 avril 2014

 

2014 – LIRE à LIMOGES

Chun-Liang YEH  +  Eliette JAFFLIN-MILLET
reportage et photos Marc Sautivet

    Chun-Liang YEH, fondateur des Editions HONGFEI

Eliette JAFFLIN-MILLET,  illustratrice

       

dédicace de Chun-Liang YEH

Odile et Chun-Liang YEH

  

Chun-Liang YEH lors de l’atelier de calligraphie

sous le chapiteau LIRE à LIMOGES

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Nouvel an chinois 2014 – année du cheval de bois

Sets de table créés par Josette

 

Accueil du Maire de Limoges Alain Rodet, et son adjoint Bernard Vareille

Roger & Josette trésorière, Odile & Marc Président de limousin Chine

 

Silian LIANG, jeune joueuse de Zheng pendant son petit concert

 

Madame Liang et sa fille Silian, joueuse de Zheng

 

Li Zhu en démonstration de calligraphie. Ici  l’idéogramme « bonheur »

reportages et photos Marc Sautivet

Conférence de Pascal Vatinel 9 janvier 2014

Le double regard du dragon 

Chine ancienne – Chine moderne

Pascal Vatinel, romancier, conférencier, sinologue

Visite de l’empire chinois, à travers l’histoire, le symbolisme, la calligraphie, …

Pascal Vatinel est lauréat de l’Institut français pour la Mission Stendhal en 2013

Comprendre ce qui rend cet « Empire du Milieu » immortel

jusqu’à devenir la première puissance mondiale

 

 

 

 

 

 

reportage, photos Marc Sautivet

 

 

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