CIV 01   France-Chine Quand deux mondes se rencontrent de Muriel Detrie,

Ed. Découvertes Gallimard, 2004

 

Pékin, 1687 : les premiers missionnaires jésuites envoyés par Louis XIV arrivent à la cour de l’empereur Kangxi. De ces contacts naissent tout à la fois une curiosité intellectuelle réciproque et des échanges artistiques féconds. L’impérialisme du XIXè siècle change la donne : tandis que des enclaves françaises se créent au cœur des villes chinoises, à Shanghai notamment, des violences, tel le sac du palais d’Eté en 1860, ruinent tout dialogue culturel. Avec les mouvements réformistes chinois du début du XXè siècle apparaît l’image d’une France mère de la révolution,  » patrie du droit et de la justice  » qui, en accueillant ouvriers et étudiants, les initie à la lutte politique. Une influence qui trouvera sa réciproque dans l’adhésion des  » maoïstes  » français à la Révolution culturelle. Aujourd’hui, à la faveur de l’ouverture de la Chine, de nouvelles formes de relations s’inventent : partenariats, métissages, chassés-croisés, qui témoignent d’une fascination mutuelle durable

CIV 02  Chine – Culture et Traditions – de Jacques Pimpaneau,

Ed. Philippe Picquier, 1988

Encyclopédie illustrée sur les mœurs et coutumes dans la Chine traditionnelle, ce livre recouvre un grand nombre de sujets sur les traditions, la vie quotidienne, l’organisation sociale, la religion et la culture. Au total : trente-six chapitres qui peuvent se lire séparément et dont l’intérêt réside autant dans la facilité de lecture que dans l’extraordinaire richesse des informations. Ce livre qui donne un panorama très large de la culture chinoise, à l’usage d’un très large public, devrait passionner tous ceux – spécialistes ou non – qui s’intéressent à la Chine. Les illustrations sont, pour la plupart, tirées d’anciennes encyclopédies chinoises ou de livres rares de la fin du XIXe siècle où abondent les faits divers et les nouvelles sur les mœurs.

CIV 03  La Chine ancienne de Jacques Gernet,

Ed. Que sais-je, 1964

Une évolution prodigieuse mène, en deux millénaires, la Chine des âges néolithiques à la fondation, en 221 avant J. -C., d’un vaste Empire centralisé, comparable à celui de Rome. Ce bref ouvrage, brillant et synthétique, en étudie les étapes : des temps préhistoriques à l’époque dite archaïque, de la période des à la formation des Etats militaires, de l’apparition du confucianisme à la fondation de l’Empire. Il réussit à prendre en compte, non seulement les changements démographiques, politiques et économiques, mais aussi la lente et essentielle domestication des terres, l’apparition incessante de techniques nouvelles, qu’elles soient agricoles, architecturales, artistiques ou militaires, l’évolution profonde des mentalités.

 

CIV 04  La Chine populaire de Jacques Guillermaz,

Ed. Que sais-je, 1959

CIV 05  L’économie chinoise de Françoise Lemoine,

Ed. La Découverte, 1985

CIV 06  Economie de la Chine populaire de Marie-Claire Bergère,

Ed. Que sais-je, 1979

CIV 07  La Chine et son économie de Pierre Trolliet,

Ed. Armand Collin, 1981

CIV 08  La Chine (géographie) de Jean-Pierre Larivière et Pierre Sigwalt,

Ed. Masson, 1991

Alors que le régime politique de la Chine est en sursis depuis 1989, le plus grand pays du tiers monde, métamorphosé par les réformes et l’ouverture sur l’extérieur des années 80, semble bien être sur la voie d’un réel développement.A travers l’examen des contraintes diverses qui affectent la République populaire de Chine, son importante diversité régionale, son économie – géante par ses productions mais faible par habitant – la géographie permet de mieux comprendre ses problèmes.Une étude dégagée des modes changeantes qui régissent la vision de la Chine en Occident contribue à une appréciation raisonnée de forces et faiblesses d’un pays au poids déjà grand et susceptible d’accéder au rang de «superpuissance». 

 

CIV 09  Histoire du Tibet de Laurent Dehsayes,

Ed. Fayard, 1997

Né du ciel et des dieux, le Tibet survit à peine au milieu de ses cendres. Il y a plus de mille ans, ses empereurs clamaient haut et fort leur suprématie au coeur de l’Asie, guerroyant tour à tour contre les Turcs, les Mongols et les Chinois ou s’alliant avec eux. Puis le bouddhisme s’installa peu à peu sur le haut plateau où les monastères remplacèrent les forteresses. Ses saints et ses ermites furent vénérés des empereurs mongols et chinois qui apportaient leur protection au pays. Mais sur le Toit du Monde, pouvoir politique et pouvoir religieux étaient depuis toujours inséparables, et les ordres religieux, qui constituaient de véritables seigneuries, s’affrontèrent. De ces longues luttes d’influence la lignée des Guélougpa, fondée au XIVe siècle par Tsongkhapa, sortit victorieuse. C’est en son sein que furent choisis les premiers Dalais Lamas, ‘ Océans de sagesse ‘, appelés à diriger le pays. Le cinquième Dalai Lama, au XVIIe siècle, se révèle être un véritable chef d’État et fait entrer le Tibet dans une ère nouvelle. Ses successeurs ne peuvent cependant maintenir l’unité du pays, qui devient un protectorat de l’empire chinois. Bientôt, la Grande-Bretagne et la Russie convoitent la demeure du Lion des neiges. Profitant de leurs rivalités, le treizième Dalai Lama s’efforce tant bien que mal d’affirmer l’indépendance du Tibet et de l’ouvrir au monde moderne. Dans son dernier message public, en 1933, il annonçait: ‘ Les monastères seront détruits. Tous les esprits seront immergés dans la souffrance et la nuit sera longue et obscure. ‘ Moins de vingt ans plus tard, les troupes de la Chine communiste déferlaient sur le Toit du Monde. Aujourd’hui, deux Tibet tentent de survivre: celui de la Région autonome, dont l’identité semble disparaître, et celui de l’exil, animé par le quatorzième Dalai Lama. Laurent Deshayes, traducteur de tibétain, a publié des travaux sur les lignées religieuses du bouddhisme de rite tibétain ainsi que sur les chants des mystiques. Il est par ailleurs professeur d’histoire au lycée Saint-Joseph de Sarlat.

 

CIV 10  Le Tibet tel qu’il était de D. N. Tsarong,

Ed. Anako, 1990

CIV 11  L’Empire chinois de Pierre Picquart,

Ed. Favre, 2004

1,3 milliard de Chinois changent le monde. La Chine sera le futur n°1 mondial. Sa croissance de 9,7 % cette année, stimule l’économie mondiale. Le triomphe des « capitalistes rouges » nous transporte dans la sphère chinoise où de riches patrons deviennent les leaders de la planète, dans une Chine aux projets pharaoniques. Entre espoir et crainte, serons-nous, demain, balayés par ce Super-Géant ? Avec d’inédites stratégies commerciales et un fort potentiel numérique, l’économie puissante de la Chine et de sa diaspora, change la planète et rééquilibre la multipolarité du monde qui était dominé jusqu’à présent par les Etats-Unis. Ce livre dresse un bilan complet de cette succès-story à la chinoise en repartant aux sources de cette saga et en interrogeant tout autant l’histoire de la Chine que celle de sa diaspora.
Les « succès » de la Chine actuelle ne sont plus à démontrer, mais les perspectives sont prodigieuses. Avec pour ambition de mener à son terme son chantier de la modernisation économique, politique et sociale, la Chine poursuit aujourd’hui ses conquêtes économiques et son fabuleux destin avec pour responsabilité près du quart de l’humanité… Quelles sont les origines et les évolutions futures d’une telle croissance ?
Cet ouvrage sur la Chine et sa diaspora relate toute la trajectoire des migrants et du peuple chinois exilé depuis ses origines. Il propose un parcours migratoire, mondial, historique, géographique, sociologique, économique et géopolitique. Il traite des particularités du monde chinois et de la répartition mondiale des communautés chinoises. La diaspora chinoise est sans conteste la plus importante et la plus riche au monde, certains affirment même que ses richesses dépasseraient celles de la Chine ! Présents dans plus de cent trente pays, dispersés sur les cinq continents, plus de 100 millions de Chinois ont commencé leurs migrations au début de notre ère… et forment aujourd’hui un puissant empire invisible. Ce livre porte un regard inédit sur la nation qui construira le XXIe siècle. Nous nous tenons à votre disposition pour plus d’informations sur celui-ci avant sa sortie publique.

 

CIV 12  Le Siècle Chinois de Jonathan D. Spence et Annping Chin,

Ed. Arthaud, 1996

CIV 13  Architectures de Chine de Chao-Kang Chang et Werner Blaser,

Ed. André Delcourt, 1988

CIV 14  Pékin – Ultimes regards sur la Vieille Cité de Charles Chauderlot,

Ed. du Rouergue, 2003

Héritière d’un passé impérial, cité à l’architecture fascinante, Pékin fait partie des villes exceptionnelles. Dés le XIVe siècle, la capitale chinoise cache ses ruelles verdoyantes et ses maisons à cour carrée derrière les murailles colossales. Mais l’arrivée des Occidentaux et la fin de l’Empire vont brutalement faire entrer Pékin dans la modernité : les murs tombent, les périphériques routiers s’imposent, les immeubles surgissent. La ville devient une mégalopole moderne. Frénétiques depuis quelques années, ces transformations souvent radicale serrent le cœur des amoureux de la belle Pékin. Parmi ceux-ci, Charles Chauderlot, arrivé en Chine en 1997, passionné d’art et de culture, devient le témoin des bouleversements des tissus urbains., Il n’aura de cesse, dés lors et par tous les temps, d’arpenter les rues des quartiers anciens, de dessiner et de peindre les façades traditionnelles avant leur démolition, de garder les traces de la beauté du vieux Pékin avant la disparition irrémédiable.

CIV 15  Chine – Trésors du quotidien, sur les traces de François Dautresme,

Ed. Skira-Grinaldi forum Monaco, 2004

CIV 16  5000 ans de sport en Chine du Musée Olympique de Lausanne,

Ed. Comité international de Lausanne, 1999

CIV 17  Ming, l’âge d’or du mobilier chinois du Musée Guimet,

Ed. Collection Lu Ming Shi, 2003

Ming, l’Âge d’or du mobilier chinois ” regroupe quatre-vingt meubles en bois précieux, huali et zitan, datant principalement de l’ère Wanli (1573-1620) et émanant de la collection Lu Ming Shi, la plus complète conservée hors de Chine.

Chaque pièce fait l’objet d’une planche couleur assortie d’une notice technique, de manière à apprécier l’œuvre tout en explicitant la science des assemblages.

L’ensemble est précédé de trois textes rédigés par des spécialistes : Jean-Paul Desroches, conservateur en chef du patrimoine, Grace Wu Bruce, expert international en mobilier chinois et Philippe De Backer, amateur et collectionneur. Une synthèse de l’histoire du mobilier souligne la place dévolue aux ébénistes de la fin du XVIe siècle au début du XVIIe siècle, suit une étude du mobilier dans son contexte d’époque, une réflexion sur le rapport du meuble et de la nature conclut cette présentation.

 

CIV 18  Les Estampes chinoises, invention d’une image de Christophe Comentale,

Ed. Alternatives, 2003

L’art de l’estampe chinoise commence tout récemment d’être redécouvert en France par des expositions, des reportages et des voyages de plus en plus fréquents en Chine. Pourtant, les connaissances accumulées jusqu’à présent sur le sujet comportent encore bien des lacunes. Cet ouvrage, le premier à traiter ainsi de cette question, présente les estampes de façon chronologique – des origines à nos jours – et thématique. Abondamment illustré et documenté, il permet d’en savoir davantage sur une histoire d’images vieilles parfois de presque deux mille ans, et de jeter un regard plus approfondi sur une production artistique dont on parle souvent mais qu’on ne voit jamais, et qui a pourtant largement inspiré l’art de l’estampe japonaise.
Christophe Comentale, sinologue, docteur en histoire de l’art sur la Chine, est conservateur au musée de l’Homme où il est chargé de mission sur la Chine. Par ailleurs, il enseigne la civilisation chinoise à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Il a résidé sept ans en Chine, et a publié de nombreux livres et articles sur l’image et l’art chinois. 

 

CIV 19  L’oiseau dans l’art chinois classique de Collection du Musée de la Fondation Chang, 2005

CIV 20  Le Gengzhitu, le livre du riz et de la soie de Emperuer Kangxi, Jiao Bongzhen,

Ed. J. C. Lattès, 2003

Quarante-six planches peintes sur soie par Jiao Bingzhen décrivent avec un raffinement de détails les travaux de villageois qui cultivent le riz et produisent la soie…

 

CIV 21  Femmes à l’époque des Empereurs de Chine d’après Xie Jin,

Ed. Actes Sud, 2004

Cet ouvrage a pour but de mettre en valeur un manuscrit chinois du XVIIe siècle intitulé Biographies de femmes exemplaires de Xie Jin (1369-1415). Seul le troisième volume de l’oeuvre est arrivé à la bibliothèque de Montpellier en 1877 avec le legs du docteur Fages (livres de médecine, de sciences, de philosophie et de voyages). Il est plus particulièrement consacré à des épouses de lettrés et d’hommes du peuple dont la vertu et l’esprit de sacrifice sont tout à fait remarquables. Cinquante-trois épisodes se répartissent depuis la dynastie des Zhou jusqu’à celle des Ming et sont accompagnés de cinquante et une illustrations en pleine page rehaussées d’or et de couleurs dont l’éclat et l’intensité sont assez rares dans la production de l’époque. 

CIV 22  Sur les routes de la Soie de Reza et Olivier Weber,

Ed. Hoëbeke, 2007

De Venise au fin fond de la Chine, les routes de la Soie demeurent plus que jamais un axe mythique. Un chemin initiatique sur lequel l’Orient et l’Occident ont échangé des biens et des idées pendant des siècles. Aujourd’hui, l’esprit de cette route perdure dans les oasis et les caravansérails, dans les villes qui s’étalent de la vieille Europe à l’Asie profonde. Cet esprit d’hospitalité, de concorde, d’échange entre les hommes, et donc d’ouverture à l’Autre, se retrouve dans les paysages, dans les patrimoines, dans les trésors qui se cachent le long de la route de négoce et d’invention, d’Istanbul à Xian, de Konya à Samarcande, de Bakou à Bamyan où les bouddhas détruits semblent encore respirer de leur sagesse.
Autant de messages de tolérance, autant d’oasis de la pensée. Dans ces temps troubles de civilisations en rupture, la route de la Soie – l’anti-route des croisades – plaide au contraire pour un rapprochement. Une route qui nous renvoie aussi à nos origines et à la nostalgie du nomadisme. Ce livre, qui mélange l’histoire et le temps présent, est une plongée dans le mythe en même temps qu’une invitation au voyage.

CIV 23  L’unique trait de pinceau de Fabienne Verdier,

Ed. Albin Michel, 2005

Témoin vivant d’une discipline orientale millénaire, et artiste contemporaine occidentale au plein sens du terme, Fabienne Verdier maîtrise les techniques de la peinture et de la calligraphie chinoises, mais aussi l’esprit et la philosophie qui les sous-tendent, au point qu’elle peut se permettre d’en bouleverser les règles par des apports novateurs – en particulier par la dimension des formats et l’utilisation de la couleur. Les créations qui composent ce livre sont des interprétations de poèmes anciens et d’idéogrammes exprimant des concepts philosophiques, ou des voyages dans l’univers minéral et végétal. Quant aux textes qui accompagnent les oeuvres, ils expriment une profonde communion avec la nature. L’art calligraphique se fonde en effet sur une adéquation parfaite entre l’âme de l’artiste et le « principe qui régit toute chose ». Il exige une implication totale du corps et de l’esprit. Après des heures de silence et de concentration, toute la difficulté réside dans le fait qu’une fois le geste amorcé, le sort du tableau est joué sans qu’il soit possible de revenir en arrière : « La règle se fonde sur l’Unique Trait de pinceau, qui est l’origine de toutes choses », écrivait au XVIIIème siècle Shitao, l’un des plus grands peintres chinois.

CIV 24  Mythologies et imaginaires du monde chinois de Catherine Bourzat,

Ed. Marabout, 2008

Un ouvrage sans équivalent sur le marché, illustré de documents surprenants et de photographies inédites.
Les mythologies du monde chinois sont à l’image du territoire de cette vaste contrée : complexes, multiples et foisonnantes. Si les récits sacrés relatent comment le monde et la société humaine ont été créés dans leurs formes actuelles, ils incarnent surtout les valeurs spirituelles les plus profondément ressenties par une nation, d’autant plus passionnants à découvrir qu’ils imprègnent aujourd’hui encore la vie tant privée que publique – voire politique… – de millions de Chinois.

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